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En histoire, histoire de l’art, archéologie et musicologie, l’analyse spatiale des données constitue un enjeu méthodologique important, que le développement des technologies d’acquisition de l’information, d’outils cartographiques et d’importantes bases de données est venu amplifier ces dernières années.
La spatialisation géographique des informations permet à la fois de visualiser, de rassembler, de caractériser et de quantifier des occurrences, et d’en analyser les interrelations. L’encodage comme le maniement des informations dans un système d’information géographique nourrit dès lors des recherches sur l’ampleur et les modalités de diffusion et de circulation d’objets et d’œuvres, de phénomènes historiques, techniques ou artistiques, voire de personnes. La mise au point de ces nouveaux outils permet d’aborder nos questionnements avec une vision renouvelée et originale, mais induit également de nouveaux obstacles, notamment méthodologiques.
La première journée de formation commune de l’ED4 Histar propose dès lors de refaire le point sur l’utilité de cette approche dans nos disciplines, en progressant dans la thématique en trois temps : deux conférences introductives permettront tout d’abord de rappeler les grands enjeux méthodologiques du débat, études de cas en histoire et en archéologie à l’appui. Un débat permettra ensuite de mettre ces considérations fondamentales en résonnance avec les expériences des doctorant.e.s. Ce partage d’expérience se prolongera l’après-midi, en s’appuyant sur les exposés de quelques doctorant.e.s.
Si vous souhaitez participer à cette journée de formation commune, merci de compléter le formulaire suivant avant le 1er février :